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3 choses que j'aurais aimé savoir avant de me lancer dans une reconversion.


Il y a maintenant sept ans que j’ai pris la décision de me reconvertir en passant du secteur du tourisme aux ressources humaines et autant vous dire que ces sept dernières années n'ont pas été de tout repos. Sept années aussi difficiles que passionnantes où j'ai connu des moments de grande joie, de fierté mais aussi de grandes déceptions et désillusions auxquelles je n'étais pas vraiment préparée.


Je vous donc ici vous partager les 3 points sur lesquels j'aurais aimé être préparée avant de me lancer.

1. Votre expérience passée n’est pas toujours valorisée (hélas)

Vous avez peut-être travaillé 10/15/20 ans ou plus dans un secteur d’activité, vous y avez évolué, développé des compétences et vous avez de bonnes références. Vous avez pour projet de changer de secteur d’activité, de métier. Vous sortez peut-être d’un bilan de compétences qui vous a permis de définir un nouveau projet professionnel. Vous vous êtes peut-être formés à ce nouveau métier.

Un jour, vous tombez sur une offre d’emploi qui semble vous convenir. Vous candidatez, et……rien ne se passe.

Malheureusement, beaucoup de recruteurs, d’entreprises ne perçoivent pas bien vos compétences. Ils/elles restent bloqués sur votre expérience passée et considèrent votre candidature inadéquate avec la fonction et l’expérience requise.


2 raisons à cela :

1. L’entreprise manque d’ouverture et dans ce cas, difficile pour vous de la faire évoluer malheureusement.

Croyez-en mon expérience, il m’a fallu redoubler d'efforts pour décrocher des entretiens au démarrage (que ce soit pour des stages ou mon premier job en RH). Je venais du secteur du tourisme où j’avais évolué, occupé de très beaux postes notamment à l’étranger. Même si ces expériences ont été très formatrices pour moi, autant vous dire qu’elles n’étaient absolument pas valorisées. Les premiers entretiens que je parvenais à décrocher (après moultes relances) étaient laborieux, j’ai dû sortir les rames (vraiment !). A en croire le regard de certains de mes interlocuteurs, j’avais littéralement “glandé au soleil” pendant toutes ces années, (ça ne m'aurait sûrement pas déplu mais non 😂).

2. Vous n’avez pas clairement identifié et formalisé vos compétences transférables vers ce nouveau projet. L’exercice n’est pas simple mais il est fondamental. Votre CV doit clairement les faire ressortir. Sans cela les portes ne s’ouvriront pas.

Un bon moyen de les identifier est de comparer deux fiches métiers, celle de votre ancien job et celle du job visé, vous y trouverez des similitudes.

Ensuite, valorisez vos compétences comportementales (savoir-être ou soft skills, comme vous voulez), c'est essentiel quand vous n'avez pas encore les compétences métiers/techniques requises. Lorsqu'on parle de compétences comportementales, on parle de capacité d'apprentissage, d'adaptation, de prises d'initiatives, de créativité, de leadership, de capacité à gérer son temps, ses priorités, de prise prendre du recul etc....

Attention tout de même, une compétence comportementale doit pouvoir être justifiée. Si vous la citer sur votre CV, il faut que vous puissiez être en mesure de la relier à une expérience, un contexte précis.


2. Le terme “reconversion” fait souvent peur aux employeurs.


La reconversion rime encore trop souvent avec instabilité professionnelle, incapacité à se poser, incompétences et j'en passe. Alors premièrement, oubliez le titre "En reconversion professionnelle dans le secteur/métier de..." sur votre CV ou sur votre profil LinkedIn et indiquez clairement le poste que vous visez. Ensuite, préparez un discours “béton” sur vos choix de reconversion, montrez à vos interlocuteurs que votre projet tient la route et qu’il est mûrement réfléchi, que vous ne vous êtes pas réveillé un beau matin en vous disant : “tiens, si je devenais apiculteur 🐝 ou potier”. Apportez des preuves par un bilan de compétences, des enquêtes métiers, des stages, des formations etc…


3. Vous (re)devenez un. débutant.e


En choisissant de vous reconvertir, vous repartez de zéro. Comme indiqué dans le premier point, vos expériences précédentes aussi intéressantes soient elles ne sont pas nécessairement valorisées d’une part et comme tout débutant.e dans un métier, il vous faudra peut-être passer par la case “stage” ou “apprentissage” et ce quelque soit votre âge. Personnellement mes stages RH se sont plutôt bien déroulés mais en tant que stagiaire vous êtes parfois considéré comme “la petite main” (ou l’amie de la photocopieuse, comme vous préférez). Vos tuteurs de stages (s’il y en) n’ont pas toujours des tâches intéressantes à vous donner, puisqu’en tant que débutant certains sujets ne sont clairement pas à votre portée ou trop confidentiels pour être traités par un.e stagiaire.


Ce que je viens d’énoncer vous paraît peut être évident mais il est important de le conscientiser pour mieux faire face à cette réalité parfois déroutante. Je ne cache pas que mes débuts dans les RH n’ont pas été les meilleurs, il m’a fallu d’une part mettre mon égo de côté car oui j’avais de l’expérience professionnelle mais elle n’intéressait personne. J’ai parfois perdu espoir de ne pas y arriver, de ne pas décrocher mon premier stage, mon premier job mais en gardant mon objectif en tête je n’ai jamais renoncé. N’oubliez jamais pourquoi vous vous êtes lancé dans une reconversion, ne perdez pas de vue vos objectifs. Une reconversion c’est un marathon, c’est long, parfois pénible mais tellement gratifiant lorsque vous passez la ligne d’arrivée. En revanche, ça se prépare !



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Vous avez aimé cet article, dites le moi, vous ne l’avez pas aimé, dites le moi aussi (mais en toute bienveillance, s’il vous plaît). Il y a des sujets en particulier que vous aimeriez que j’aborde sur l’orientation professionnelle, n’hésitez pas à m’en faire part.


Si vous ne me connaissez pas encore, je suis Justine Macé, spécialiste de l’orientation professionnelle. Je me suis donnée pour mission de :











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